Ce site Web a des limites de navigation. Il est recommandé d'utiliser un navigateur comme Edge, Chrome, Safari ou Firefox.

En savoir plus sur la joaillerie française

En savoir plus sur la joaillerie française

Qu’est-ce que la joaillerie ? Il s’agit de l’art de fabriquer des objets de parure qui seront mis en valeur par des pierres, perles ou minéraux. Cet art se met au service de l’esthétisme mais aussi de la politique ou de la religion par ce qu’il peut incarner. Vous souhaitez en apprendre plus sur la naissance de ce savoir-faire, le prestige de la joaillerie française ou encore les problématiques que rencontrent aujourd’hui cette industrie ? Vous êtes au bon endroit !

La joaillerie, un savoir-faire ancestral

La joaillerie est un art très ancien. Les premiers ornements connus et identifiés comme tels remontent à environ 1 500 siècles avant notre ère. Cela en fait la première forme d’art, bien avant la peinture, et témoigne de la relation intime que l’homme a développé avec les bijoux depuis la nuit des temps.

Les plus anciens objets de parure découverts en Afrique ainsi qu’en Espagne étaient de petites coquilles, perles et fèves polies, percées et teintes. Le nombre de ces ornements dans la même zone géographique laisse penser que les civilisations de cette époque utilisaient la joaillerie comme un facteur social, une preuve de leur identité et de leur culture. Plus tard, les bijoux prirent une symbolique plus religieuse, comme durant l’Egypte prédynastique où l’on pensait qu’ils facilitaient le passage de la vie à la mort, ou encore dans l’Europe médiévale où ils étaient utilisés pour témoigner de la foi de son porteur. C’est durant la Renaissance où le savoir-faire joaillier commence à se propager dans le monde entier, grâce aux nombreux échanges d’or et de pierres précieuses des empires coloniaux. 

Histoire de la joaillerie française

La joaillerie française débute réellement au 17ème siècle avec l’essor de la commercialisation des gemmes. Alors que le nombre de techniques se multipliait, la France se distinguait par sa qualité supérieure et son charme, à tel point que la Cour offrit des places en son sein à de nombreux artisans joailliers et que de nombreux monarques prirent commande. La joaillerie française fut alors une muse, un objet de convoitise et même un indispensable des hautes sociétés du monde entier.

Les plus grandes maisons de joaillerie françaises qui ont su entretenir ce savoir-faire ancestral tout en s’adaptant aux modes ont émergé durant le 19ème siècle. Elles contribuent toujours au rayonnement de la France grâce à des endroits mythiques comme la rue de la Paix et la Place Vendôme, faisant de notre pays une destination immanquable pour tous les passionnés. Aujourd’hui, la joaillerie française domine encore largement cette industrie mondiale car elle est synonyme de prestige, de bon goût et d’un savoir-faire fiable qui parvient à se réinventer.

La joaillerie française a connu durant les âges de nombreuses figures incontournables : Jean Vendome, René Lalique et sa contribution au mouvement de l’Art Nouveau ou encore de très célèbres maisons de la joaillerie française qui ont inauguré la Place Vendôme.

Cependant, ce savoir-faire connaît une crise ! En effet, le métier de joaillier tombe peu à peu dans l’oubli, rendant difficile la transmission de cet héritage. Certaines professions ont presque disparu comme le métier de chaîniste, ce dernier fabrique des chaînes selon différentes techniques (manuellement ou par procédés mécaniques). D’autres postes sont très recherchés comme le métier de polisseur ou de sertisseur. De plus, la mondialisation et l’augmentation de la demande ont conduit certaines marques à délocaliser cette maîtrise vers des pays  comme la Chine, l’Espagne, le Portugal où la main d’œuvre est moins chère et les réglementations moins nombreuses. Assistons-nous à un exode du savoir-faire ? Peut-être même à sa disparition ?

Au démarrage de l’aventure ODACE, nous avons d’ailleurs nous-mêmes été confrontés à l’exode du savoir-faire joaillier français ! Nous avons découvert qu’il n’existe qu’un nombre très restreint d’ateliers de joaillerie en France. La majorité d’entre eux sont déjà surchargés et n’acceptent pas de travailler avec de nouvelles maisons de joaillerie. Pour nous, il était impensable de confectionner nos bijoux en ne mettant pas à contribution l’artisanat français ! Valoriser le patrimoine français, y allier innovation, éthique et durabilité environnementale, telle est notre mission à travers la joaillerie ODACE. Malgré les difficultés, nous sommes fiers aujourd’hui de fabriquer tous nos bijoux à la main dans nos ateliers français. Nous espérons que le métier de joaillier va bénéficier d’un regain d’intérêt au sein de la nouvelle génération, permettant la pérennité de ce patrimoine vivant.  

L’évolution de la joaillerie française, son matériel et ses pratiques

La joaillerie nécessite un travail d’une extrême minutie et de grande patience. Il y a des étapes précises à respecter dans un ordre défini. Vous pouvez retrouver tout le processus de fabrication d’un bijou sur notre page dédiée – la conception du bijou. Étonnamment, l’art joaillier est resté très traditionnel et n’a pas énormément changé dans ses pratiques ! Il y a évidemment eu le passage à la mécanisation et l’amélioration de certains outils mais, globalement, peu de changements sont survenus. Une innovation clé que l’on peut mentionner est la modélisation 3D qui, grâce à un logiciel, permet de voir plus en détail et sous tous les angles le bijou avant même l’étape de prototypage. 

Mais le changement majeur survient avec l’impression 3D de la cire ! L’une des étapes cruciales de la fabrication d’un bijou est la réalisation d’une maquette en cire. Cette dernière va permettre de créer un moule dans lequel sera versé le métal (technique de la fonte à cire perdue). Auparavant, le joaillier devait sculpter cette cire à la main pour obtenir une maquette du bijou et cela demandait une extrême minutie et beaucoup de temps. La cire étant un matériau très facilement cassable, il fallait prendre son temps et être très délicat, au risque de devoir recommencer sa maquette.L’arrivée de l’impression 3D a donc permis un gain de temps important et aussi l’élaboration de bijoux d’une technicité presque impossible à reproduire à la main. 

 

Un renouveau dans le monde de la joaillerie ?

L’industrie de la joaillerie fait face à de nombreux défis. Une raréfaction des pierres précieuses survient. Les images d’extraction d’or et de diamants qui autrefois captivaient sont aujourd’hui choquantes. La lumière sur les diamants de sang provoque l’effroi. Face à une génération qui exige plus de transparence sur l’origine des pierres, sur les conditions d’extractions et sur l’impact écologique, les maisons de joaillerie doivent s’adapter. 

Vous avez pu remarquer que plusieurs marques utilisent maintenant de l’or recyclé, des diamants de seconde main, des matériaux labellisés garantissant le respect de normes éthiques, écologiques et sociales. Mais la plus grande innovation a été le diamant créé en laboratoire ! Cette innovation permet d’assurer une traçabilité complète et un bien moindre impact environnemental. Pas de doute, nous savons de quel laboratoire les diamants proviennent, et dans quelles conditions ils ont été créés. C’est ce qu’ODACE a choisi pour ses bijoux : faire perdurer la joaillerie françaisetraditionnelle en lui associant des nouvelles technologies qui permettent de créer une joaillerie éthique, innovante et avec un impact minime pour la planète !